samedi 21 mars 2009

Les fondements de l'Eglise


L'Eglise est à la fois visible et spirituelle, sans que l'on puisse jamais séparer ce qui est visible de ce qui est spirituel, ni ce qui est spirituel de ce qui est visible. En vertu d'une analogie qui n'est pas sans valeur, on peut la comparer au mystère du Verbe incarné. Tout comme en effet la nature prise par le Verbe divin est à son service comme un organe vivant de salut qui lui est indissolublement uni, de même le tout social que constitue l'Eglise est au service de l'Esprit du Christ qui lui donne la vie, en vue de la croissance du corps (Eph. IV, 16).

Le Seigneur a désigné ses apôtres pour être les fondements visibles de l'Eglise, dont lui-même est la pierre angulaire (Eph. II, 19-20). Dans Apo. XXI, 14, S. Jean décrit l'Eglise comme une ville constituée de "douze pierres fondamentales sur lesquelles sont douze noms, ceux des douze apôtres de l'Agneau". Que l'on enlève les pierres fondamentales ou la pierre angulaire, et tout l'édifice de l'Eglise s'effondre ; de sorte qu'il n'est pas possible de séparer l'Eglise apostolique, constitué des pasteurs désignés pour paître le troupeau, de Jésus-Christ, le Bon Pasteur, le Pasteur suprême.

Or les apôtres, par l'imposition des mains, ont transmis à leurs successeurs leur charge, pour que l'Eglise apostolique du Seigneur se perpétue jusqu'à la fin des temps. Ce principe de la succession apostolique est clairement affirmé par S. Paul : " C'est pourquoi je te rappelle de raviver le don de Dieu, qui est en toi, (conféré) par l'imposition de mes mains (2 Tim. I, 6) ou : "N'impose (trop) vite les mains à personne, et ne te rends pas complice des fautes d'autrui ; toi-même, garde-toi pur" (1 Tim. V, 22). C'est à ces seuls pasteurs légitimes qu'a été confié le soin de garder le dépôt de la foi (2 Tim. I, 14) et de paître le troupeau (Actes XX, 28).

Il existe une continuité historique - fondée sur la succession apostolique - entre l'Eglise instituée par le Christ et l'Eglise catholique : c'est là l'unique Eglise du Christ que notre Sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu'il en soit le pasteur (Jn XXI, 17), qu'il confia, à lui et aux autres apôtres, pour la répandre et la diriger (Mt XXVIII, 18 s.), et dont il a fait pour toujours la "colonne et le fondement de la vérité" (1 Tim. III, 15).

Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières (comme les églises orthodoxes). Par conséquent, l'Église du Christ est présente et agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la pleine communion avec l'Église catholique, provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon objective, possède et exerce sur toute l'Église conformément à la volonté divine.

En revanche, les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre (ainsi la plupart des églises protestantes, dont les évangéliques) ; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion, bien qu'imparfaite, avec l'Église. Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église. Pour mieux exprimer cette position de l’Eglise et pour ne pas laisser de place à l’incompréhension :

Les liens de l'Eglise avec les chrétiens non catholiques

15. Avec ceux qui, baptisés, s'honorent du nom de chrétiens, mais ne professent pas intégralement la foi ou ne conservent pas l'unité de la communion avec le successeur de Pierre, l'Eglise se sait unie par de multiples rapports (14). Beaucoup, en effet, vénèrent la sainte Ecriture comme norme de foi et de vie; ils manifestent aussi un authentique zèle religieux, croient avec amour en Dieu le Père tout-puissant et dans le Christ, Fils de Dieu Sauveur (15), sont marqués par le baptême, qui les unit au Christ et, en outre, reconnaissent et acceptent d'autres sacrements dans leurs propres Eglises ou communautés. Plusieurs parmi eux ont aussi l'épiscopat, célèbrent la sainte Eucharistie et cultivent la dévotion envers la Vierge Mère de Dieu (16). A cela s'ajoute la communion par la prière et d'autres bienfaits spirituels; et même une union réelle dans l'Esprit-Saint, car l'Esprit agit également en eux par ses dons et ses grâces, avec sa puissance sanctificatrice; et il a donné à certains d'entre eux une vertu qui les a fortifiés jusqu'à l'effusion de leur sang. Ainsi l'Esprit éveille-t-il en tous les disciples du Christ le désir et oriente-t-il leur activité afin que tous s'unissent pacifiquement, de la manière que le Christ a fixée, en un seul troupeau et sous un seul Pasteur (17). Et pour obtenir cette unité la Mère Eglise ne cesse de prier, d'espérer et d'agir. Elle exhorte ses fils à se purifier et à se renouveler, afin que l'image du Christ resplendisse, plus nette, sur le visage de l'Eglise. (Concile Vatican II, Lumen Gentium, 15)

La succession apostolique

Que l’Eglise fondée par Jésus-Christ soit édifiée et sur la succession apostolique, et sur l’Eucharistie, c’est là une vérité révélée par la Sainte Ecriture et par toute la Tradition sacrée de l’Eglise.

Le Seigneur a désigné ses apôtres pour être les fondements visibles de l'Eglise, dont lui-même est la pierre angulaire (Eph II, 19-20). Dans Ap XXI, 14, S. Jean décrit l'Eglise comme une ville constituée de "douze pierres fondamentales sur lesquelles sont douze noms, ceux des douze apôtres de l'Agneau". Que l'on enlève les pierres fondamentales ou la pierre angulaire, et tout l'édifice de l'Eglise s'effondre ; de sorte qu'il n'est pas possible de séparer l'Eglise apostolique, constitué des pasteurs désignés pour paître le troupeau, de Jésus-Christ, le Bon Pasteur, le Pasteur suprême.

Or les apôtres, par l'imposition des mains, ont transmis à leurs successeurs leur charge, pour que l'Eglise apostolique du Seigneur se perpétue jusqu'à la fin des temps. Ce principe de la succession apostolique est clairement affirmé par S. Paul : " C'est pourquoi je te rappelle de raviver le don de Dieu, qui est en toi, (conféré) par l'imposition de mes mains" (2 Tm I, 6) ou : "N'impose (trop) vite les mains à personne, et ne te rends pas complice des fautes d'autrui ; toi-même, garde-toi pur" (1 Tm. V, 22). C'est à ces seuls pasteurs légitimes qu'a été confié le soin de garder le dépôt de la foi (2 Tm. I, 14) et de paître le troupeau (Ac XX, 28).
Attesté par l’Ecriture, le principe de la succession apostolique des évêques l’est encore par la Tradition de l’Eglise, ainsi que l’attestent ces quelques auteurs :

S. Clément de Rome, Épître aux corinthiens, XLII, 4-5 ; XLIV, 1-4
[XLII] 4. A travers les campagnes et les villes, ils proclamaient la parole, et c'est ainsi qu'ils prirent leurs prémices ; et après avoir éprouvé quel était leur esprit, ils les établirent évêques et diacres des futurs croyants. 5. Et ce n'était pas là chose nouvelle : depuis de longs siècles déjà l'Écriture parlait des évêques et des diacres ; elle dit en effet: " J'établirai leurs évêques dans la justice, et les diacres dans la foi" (Is. 60, 17) (...) [XLIV] 1. Nos Apôtres aussi ont su qu'il y aurait des contestations au sujet de la dignité de l'épiscopat ; 2. C’est pourquoi, sachant très bien ce qui allait advenir, ils instituèrent les ministres que nous avons dits et posèrent ensuite la règle qu'à leur mort d'autres hommes éprouvés succéderait à leurs fonctions. 3. Ceux qui ont ainsi reçu leur charge des Apôtres, ou, plus tard, d'autres personnages éminents, avec l'assentiment de toute l'Église, s’ils ont servi le troupeau du Christ d'une façon irréprochable, en toute humilité, sans trouble ni mesquinerie, si tous ont rendu un bon témoignage depuis longtemps, nous pensons que ce serait contraire à la justice de les rejeter de leur ministère. 4. Et ce ne serait pas une petite faute de déposer de l'épiscopat des hommes qui présentent à Dieu les offrandes avec une piété irréprochable.

Hégésippe (113-175), rapporté par Eusèbe IV, 22, 2
Et l'Église des Corinthiens demeura dans l'orthodoxie jusqu'à ce que Primus devînt évêque à Corinthe. Lorsque je naviguais vers Rome, j'ai vécu avec les Corinthiens et j'ai passé avec eux un certain nombre de jours pendant lesquels nous nous sommes réconfortés de leur orthodoxie. Étant arrivé à Rome, j'y établis une succession jusqu'à Anicet, dont Eleuthère était diacre. Soter a succédé à Anicet et, après lui, il y a eu Eleuthère. Dans chaque succession et dans chaque ville, il en est comme le prêchent la Loi, les prophètes et le Seigneur.

S. Irénée, Contre les hérésies, Livre III
Mais comme il serait trop long, dans un ouvrage tel que celui-ci, d'énumérer les successions de toutes les Églises, nous prendrons seulement l'une d'entre elles, l'Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome; en montrant que la Tradition qu'elle tient des apôtres et la foi qu'elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu'à nous par des successions d'évêques, nous confondrons tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ou par infatuation, ou par vaine gloire, ou par aveuglement et erreur doctrinale, constituent des groupements illégitimes (...) Voilà par quelle suite et quelle succession la Tradition se trouvant dans l'Église à partir des apôtres et la prédication de la vérité sont parvenues jusqu'à nous. Et c'est là une preuve très complète qu'elle est une et identique à elle-même, cette foi vivifiante qui, dans l'Église, depuis les apôtres jusqu'à maintenant, s'est conservée et transmise dans la vérité.

Tertullien, Traité de la prescription contre les hérétiques
Apostolicité des origines et successions apostoliques. XXXII. [1] D'ailleurs, si quelques-unes [des communautés chrétiennes] osent se rattacher à l'âge apostolique pour paraître transmises par les apôtres, sous prétexte qu'elles existaient à l'époque des apôtres, nous sommes en droit de leur dire : « Montrez l'origine de vos Églises; déroulez la série de vos évêques se succédant depuis l'origine, de telle manière que le premier évêque ait eu comme garant et prédécesseur l'un des apôtres ou l'un des hommes apostoliques restés jusqu'au bout en communion avec les apôtres. » [2] Car c'est ainsi que les Églises apostoliques présentent leurs fastes. Par exemple, l'Église de Smyrne rapporte que Polycarpe fut installé par Jean; l'Église de Rome montre que Clément a été ordonné par Pierre. [3] De même encore, d'une façon générale, les autres Églises exhibent les noms de ceux qui, établit par les apôtres dans l'épiscopat, possèdent la bouture de la semence apostolique.

S. Cyprien, Lettre XXXIII
Notre Seigneur, dont nous devons révérer et garder les commandements, réglant ce qui concerne les égards dus à l'évêque, et le plan de son Église, parle dans l'évangile et dit à Pierre : "Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans le ciel, et que tu auras délié sur la terre sera délié dans le ciel". (Mt 16,18-19). De là découle, à travers la série des temps et des successions, l'élection des évêques et l'organisation de l'Église : l'Église repose sur les évêques et toute sa conduite obéit à la direction de ces mêmes chefs.

S. Augustin, Contre un adversaire de la loi et des prophètes, I, 39
Notre adversaire a tiré le passage qu'il a cité des livres apocryphes que l'on attribue à André et à Jean. Si ces livres étaient véritablement l'œuvre de ces apôtres, l'Église les aurait reçus, cette Église qui, par la succession visible de ses évêques, descend des Apôtres jusqu'à nous (...)

L’Eucharistie, Mystère de l’unité, n’est légitime que si elle est célébrée en communion avec l’évêque local, lui-même uni au successeur de Pierre, fondement et principe de l’unité de l’Eglise universelle : « Que cette eucharistie seule soit regardée comme légitime, qui se fait sous la présidence de l'évêque ou de celui qu'il en aura chargé » (S. Ignace d’Antioche, Lettre aux Smyrniotes, VIII, 1).

« Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain » (1 Co X, 16-17) - Bien plus qu'analogie, il y a relation d'identité entre la participation au pain eucharistique et l'intégration au corps ecclésial unique. C'est pourquoi l'expression "Corps du Christ" désigne à la fois l'Eglise et l'Eucharistie, une correspondance ontologique s’établissant entre elles. Le rassemblement du peuple de Dieu invité à la "fraction du pain" (Ac 2, 42) fait que l'Eglise devient hic et nunc ce qu'elle est : le corps du Christ vivant. S. Jean Chrysostome exprime parfaitement cette fonction unificatrice de la communion eucharistique : « Qu'est donc ce pain ? C'est le corps du Christ. Que deviennent ceux qui le reçoivent ? Le corps du Christ : non pas plusieurs corps, mais un seul corps. En effet, comme le pain est tout un, bien qu'il soit constitué de multiples grains qui, bien qu'on ne les voie pas, se trouvent en lui, tels que leur différence disparaisse en raison de leur parfaite fusion, de la même manière nous sommes unis les uns aux autres et nous sommes unis tous ensemble au Christ » (Homélies sur la première Lettre aux Corinthiens, 24, 2).

Les prières eucharistiques de la Sainte Messe expriment aussi parfaitement cette doctrine traditionnelle :

Prière eucharistique II :
Humblement, nous te demandons qu'en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l'Esprit Saint en un seul corps.

Prière eucharistique III :
Regarde, Seigneur, le sacrifice de ton Église, et daigne y reconnaître celui de ton Fils qui nous a rétablis dans ton Alliance ; quand nous serons nourris de son corps et de son sang et remplis de l'Esprit Saint, accorde-nous d'être un seul corps et un seul esprit dans le Christ.

Prière eucharistique IV :
Regarde, Seigneur, cette offrande que tu as donnée toi-même à ton Eglise ; accorde à tous ceux qui vont partager ce pain et boire à cette coupe d'être rassemblés par l'Esprit Saint en un seul corps, pour qu'ils soient eux-mêmes dans le Christ une vivante offrande à la louange de ta gloire.

La boucle est bouclée. Les évêques ordonnés dans la succession apostolique sont les garants de la légitimité de l’Eucharistie, laquelle, par la participation au même pain eucharistique, édifie les fidèles en un seul corps, le corps mystique et vivant du Christ Jésus, l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique.

Lorsque Jésus-Christ dit : "Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous rejette me rejette; or celui qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé" (Luc X, 16), c'est bien à ses apôtres qu'il s'adresse, et rien ne permet d'étendre cette déclaration à l'ensemble des chrétiens.

Le Seigneur a donné une autorité spécifique à ses apôtres, c'est une évidence. Il les a désigné pour être les fondements visibles de l'Eglise, dont lui-même est la pierre angulaire (Eph. II, 19-20). Dans Apo. XXI, 14, S. Jean décrit l'Eglise comme une ville constituée de "douze pierres fondamentales sur lesquelles sont douze noms, ceux des douze apôtres de l'Agneau". S. Paul, en 1 Cor. III, 10, ne s'exprime pas autrement à propos de son rôle dans la création de l'Eglise de Corinthe : "Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai, comme un sage architecte, posé le fondement, et un autre bâtit dessus."

Bien que les chrétiens forment "une race choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu s'est acquis" (1 P. II, 9), Jésus-Christ n'en a pas moins désigné des pasteurs pour paître le troupeau (Jn XXI, 15-17 ; Actes XX, 28). Des pasteurs pour paître le troupeau ! Cette seule image suffit amplement à démontrer l'existence d'une hiérarchie sacerdotale établie pour gouverner le Peuple de Dieu. L'auteur de l'Epître aux Hébreux qualifie quant à lui les pasteurs de conducteurs auxquels les fidèles doivent obéissance (Hb XIII, 17, 24).

Tous ces pasteurs participent du sacerdoce unique du Christ, "le grand Pasteur des brebis" (Hb XIII, 20), et trouvent leur origine dans le collège des douze apôtres, qui est comme la souche du sacerdoce de la Nouvelle Alliance éternelle. C'est à eux seuls que s'adresse Jésus en Luc X, 16, et, à travers eux, à leurs successeurs dans leur charge pastorale.

Car il ne fait aucun doute que les apôtres ont pourvu à leur succession. De quelle manière ? On voit dans les Ecritures que les apôtres se sont associés de nombreuses personnes qui, après leur décès, devaient très logiquement poursuivre leur œuvre d'évangélisation. Cela est particulièrement net dans les épîtres de Paul, qui nous renseignent avec précision sur la manière dont l'apôtre transmettait à ses collaborateurs le don spirituel qui s'est communiqué jusqu'à nous à travers la consécration épiscopale : "C'est pourquoi je te rappelle de raviver le don de Dieu, qui est en toi, (conféré) par l'imposition de mes mains." (2 Tim. I, 6-7) ; "N'impose (trop) vite les mains à personne" (1 Tim. V, 22) ; "Ne perds pas de vue le don spirituel qui est en toi, qui t'a été donné par action prophétique avec l'imposition des mains du collège des anciens" (1 Tim. IV, 14). Ce "don spirituel", c'est le sacrement de l'ordre.

La succession apostolique est donc très clairement attestée dans le Nouveau Testament. Elle est le fondement d'une autorité ecclésiale légitime, qui remonte ainsi aux apôtres. Seules l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe procèdent de cette succession apostolique ; elles forment de ce fait comme les deux poumons de la véritable Eglise du Christ. Les communautés ecclésiales qui n'ont pas maintenu le sacrement de l'ordre - et donc la succession apostolique - se sont séparés de l'Eglise et forment des groupements illégitimes.

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